Un socialiste peu persistantSes convictions socialistes : son unique roman... à l'eau de rose.
Génération sans pardonPelat, Grossouvre, Bérégovoy et Rocard (politiquement)... La génération Mitterrand aura compté plus de descendus que de descendants.
Changer la vieHabile slogan militant qui ponctua les riches heures de la campagne présidentielles de 1981. Et qui se transforma en 1983, une fois le tournant de la rigueur venu, en
changer d'avis.
Un président très à l'écouteBien moins enclin à écouter les Français que sa cellule élyséenne à traquer les conversations téléphoniques du Tout-Paris.
Le Petit-Clamart du pauvreDésespérant de sa cote de popularité en peau de chagrin, et pour ne pas être en reste avec de Gaulle, Mitterrand s'est offert, en 1964, à portée de fusil de l'Observatoire, son Petit-Clamart du pauvre.
De l'art de cohabiterAyant admirablement compris que gouverner est le plus sûr moyen de déplaire, il laissa à Chirac, de 1986 à 1988, et à Balladur, de 1993 à 1995, le soin de faire l'un et l'autre.
Silvio BerlusconiGrand défenseur des Arts et des Lettres, Mitterrand n'hésita jamais à user de son autorité lorsque la culture lui paraissait en péril. A ce titre, il se signala par l'octroi sans appel d'offres de la concession de la 5ème chaîne à l'esthète transalpin Berlusconi.
Les dix commandements de TontonDieu a dit : "Un seul Dieu tu adoreras." Tonton a répondu : "Bien sûr, je n'aime que moi."
Dieu a dit : "Tu ne commettras point de parjure." Mitterrand l'a rassuré : "Je ne fais jamais de serment. Je ne fais que des promesses."
Dieu a dit : "Tu respecteras le jour du Seigneur." Mitterrand a acquiescé : "Je n'ai pas pour habitude de me manquer de respect."
Dieu a dit : "Tu honoreras ton père et ta mère." Mitterrand a objecté : "Mendès et la gauche sont morts depuis longtemps."
Dieu a dit : "Tu ne tueras point." Mitterrand a souri : "Sauf Rocard."
Dieu a dit : "Tu ne seras point luxurieux." Mitterrand s'est excusé : "Danièle a mal vieilli."
Dieu a dit : "Tu ne voleras pas." Mitterrand a nuancé : "Sauf les voix des communistes."
Dieu a dit : "Tu ne commettras point l'adultère." Mitterrand a rajouté : "Sauf avec Le Pen."
Dieu a dit : "Tu ne mentiras pas." Mitterrand a levé les bras au ciel : "Je suis un homme politique."
Dieu a dit : "Tu ne convoiteras pas le bien d'autrui." Mitterrand s'est indigné : "La République m'appartient."